C’est dans quelques jours que l’OM sera mis au parfum de ce qui lui réserve l’UEFA.
En infraction du fair-play financier avec son déficit qui explose les plafonds prévus par l’organisme européen, le club provençal a déjà reçu des sanctions en 2018 (simple amende de 100.000 euros) puis en 2019 (amende de 4 ME avec sursis, moins de joueurs sur la liste UEFA pour la saison 2020-2021), et craint donc de prendre une grosse claque dans les prochains jours. Les chiffre sont en effet catastrophiques, car le président Jacques-Henri Eyraud a refusé de vendre des joueurs au mois de janvier pour renflouer les caisses, comme l’UEFA lui demandait. Résultat, tout devait se faire avant le 30 juin, afin de récupérer 60 ME. Cela ne sera bien évidemment pas possible, sachant que, avec la crise sanitaire, le mercato international n’a toujours pas ouvert ses portes.
Et selon RMC, c’est le type de défense que l’OM compte bien utiliser pour essayer de sauver sa peau, et repousser les éventuelles sanctions. Pour expliquer ces très mauvais résultats financiers, le club phocéen va ainsi avancer l’absence totale de billetterie pour les derniers matchs de la saison alors que le Vélodrome aurait logiquement été copieusement garni vu les résultats sportifs. Mais aussi le retrait des diffuseurs et donc des rentrées de droits TV avec l’arrêt du championnat. Et bien évidemment, la date impossible à respecter avec le changement du mercato. Une demande de clémence qui peut s’entendre vues les circonstances, même si l’UEFA a déjà fait savoir qu’elle étudierait sans passe-droit le cas des clubs déjà dans le viseur du fair-play financier avant la crise sanitaire du Covid-19. Un message qui risque de faire mal à la tactique de Jacques-Henri Eyraud face à l’UEFA.