En place depuis juin 2016, le naming d'Orange au Stade Vélodrome va rapporter une belle petite somme à l'Olympique de Marseille.
Depuis l'Euro 2016, le Stade Vélodrome se nomme officiellement l'Orange Vélodrome. Suite à une ultime rénovation, la société Arema, qui administre l'enceinte du boulevard Michelet, et Orange avaient effectivement signé un partenariat de naming pour dix ans. Jusqu'ici resté confidentiel, le montant de ce contrat est finalement de l'ordre de 2,45 millions d'euros bruts par an, d'après l'AFP, qui « a consulté un rapport financier » de 2017, devant être présenté au conseil municipal de Marseille la semaine prochaine. Ces deux dernières années, cette somme est tombée dans les comptes d'Arema, mais vu que l'OM a récupéré la gestion de son stade cet été via « un accord exclusif », le club phocéen va désormais empocher ce nouveau chèque annuel.
Une recette plus faible que celle que touche l'Olympique Lyonnais avec son Groupama Stadium, sachant que Jean-Michel Aulas gagne 3,5 ME par an avec le seul naming de son « formidable outil ». Un écart de prix logique selon Bertrand Avril. « Un stade neuf, qui n’a pas de nom auparavant, a une plus grande valeur sur le marché du naming qu’un stade dont le nom a 80 ans d’histoire, comme avec le Vélodrome de Marseille », lance, sur 20 Minutes, l’expert du marketing sportif, qui explique également que la somme versée par Groupama à l'OL est plus élevée car le naming court sur trois ans seulement, alors qu'Orange s'est engagé au Vélodrome jusqu'en 2026.