Alors que l’Olympique de Marseille vit une brillante saison en Ligue 1 sous les ordres d’André Villas-Boas, le club phocéen a connu un mercredi noir...
Lors de la conférence de presse avant le seizième de finale de la Coupe de France contre Granville, qui se déroulera vendredi, le coach marseillais a lancé un pavé dans la mare en pointant plus ou moins Jacques-Henri Eyraud du doigt. Rangé derrière Andoni Zubizarreta, le directeur sportif qui l’a fait venir à Marseille, AVB n’a effectivement pas vraiment apprécié l’arrivée de Paul Aldridge, le nouveau conseiller du président qui aura pour objectif de vendre des joueurs olympiens en Premier League au mercato. Une attaque en règle contre son boss qui a fait des émules sur les réseaux sociaux. Car quelques heures après la sortie médiatique de Villas-Boas, JHA a reçu des menaces de mort de la part d’un twitto. Le président de l’OM a porté plainte dans la foulée contre cet anonyme, qui a ensuite supprimé son message avant de présenter ses excuses.
« Je reconnais que ça peut être perçu comme un tweet débile à recherche de buzz. Et je l'assume. Le tweet est effacé, et mes excuses sont naturellement présentées à la personne concernée si elle a pris ma colère au 1er degré. Jamais de la vie je n'irais faire quoi que ce soit à la personne concernée, Jacques-Henri Eyraud. Ma colère continuera seulement de s'exprimer par un boycott du Stade Vélodrome et des produits de l'OM, que j'effectue depuis 03/18. Rien d'autre. J'espère que l'OM ira en LDC et qu'AVB restera », a lancé le coupable, qui n’avait peut-être pas réalisé la gravité de ses propos. Malgré ce mea-culpa, il devra répondre de ses actes devant la justice.