Les investisseurs d'Arabie Saoudite envisagent bien de racheter l'OM, mais ils sont prêts à attendre plusieurs mois pour mettre Frank McCourt à genoux.
Pertes financières, menaces de l’UEFA, sanctions - pour le moment légères - déjà mises en place, départ d’Andoni Zubizarreta, avenir incertain de Villas-Boas, les mauvaises nouvelles s’enchainent pour l’OM, qui n’a pas pu profiter bien longtemps de sa belle deuxième place cette saison. A l’heure où Frank McCourt a décidé de ne plus mettre un sou de sa poche pour combler les pertes, l’avenir du club provençal est en suspens. Forcément, avec l’aura d’une telle formation et des supporters aussi sanguins, cela s’enflamme à chaque rumeur de reprise du club. Car pour le moment, l’été risque de ressembler à une grande braderie pour tenter d’équilibrer les comptes. La possibilité de voir débarquer de riches investisseurs en provenance d’Arabie Saoudite voit régulièrement le jour à l’OM, et notamment ces dernières semaines. Au point de passer à l’action prochainement ? Ce n’est pas comme cela que l’on voit les choses au sein du Royaume. Selon le journaliste Thibaud Vezirian, les exigences de Frank McCourt rendent le rachat du club impossible.
L’homme d’affaires américain, qui a déjà investi gros à l’OM, espère en récupérer 600 ME et faire ainsi le coup du siècle. Si ce prix pourrait surtout lancer les négociations plus qu’être celui de la vente, les Saoudiens préfèrent une tactique plus prudente. En effet, l’informateur de Cnews révèle que l’idée est plutôt d’attendre encore quelques mois, que la situation s’envenime et devienne intenable sur le plan financier, pour ensuite passer à l’action et récupérer le club à Frank McCourt à un prix beaucoup plus modeste. Il est vrai que, si l’OM vend ses meilleurs joueurs sans pouvoir recruter, les résultats sportifs et la colère des supporters pourraient bien chahuter sévèrement et provoquer une crise d’un autre tonneau. De quoi favoriser un rachat ? Possible même si, si l’Arabie Saoudite est réellement intéressée par l’OM, vus les moyens financiers dans le Royaume du Golfe, ce n’est en théorie pas le prix d’achat qui devrait poser problème…