Impliqué dans une affaire de blanchiment et d’extorsion de fonds autour du monde du football, José Anigo a été mis en examen dimanche.
La semaine dernière, le parquet de Marseille avait annoncé le démantèlement « d'une équipe de malfaiteurs se livrant à des activités criminelles diversifiées, et soupçonnée notamment de blanchiment et extorsion de fonds au préjudice d'établissements de nuit et dans le milieu du football ». Dans cette sale histoire, trois personnes ont été mises en examen sur les 22 suspects placés en garde à vue. D’après l’AFP, Michel Campanella, une figure du banditisme marseillais, et l'agent de joueurs Jean-Luc Barresi ont été placés sous écrou, comme José Anigo. En effet, l’ancien entraîneur et directeur sportif de l’OM est soupçonné de faire partie d’une « association de malfaiteurs en vue d'extorsion en bande organisée et en vue de commettre un crime en bande organisée ».
S’il a été laissé libre sous contrôle judiciaire, l’actuel dirigeant de Nottingham Forest va être jugé. « Le débat judiciaire est loin d'être achevé puisqu'il reste présumé innocent et que les investigations et recours qui demeurent à réaliser démontreront que cette procédure est contestable sur la forme et sur le fond », a expliqué son avocat, Me Emmanuel Molina. Pour rappel, l’OM s’est constitué partie civile dans cette affaire. « Le club veut avoir accès complet au dossier, participer à la manifestation de la vérité et mettre en lumière des pratiques douteuses autour des transferts si elles existent encore », a détaillé l'avocat de l'OM, Olivier Baratelli, qui cherchera à défendre les intérêts et à récupérer le potentiel préjudice subi par le club phocéen.