A un an de la fin de son contrat, Henri Bedimo a été licencié par l’Olympique de Marseille pour faute grave.
En cause, le développement d’une académie de football à Douala en collaboration avec son ancien club Montpellier, un concurrent de l’OM… Autant dire que le motif est exagéré, d’où la colère du latéral gauche qui n’hésite pas à se défendre dans les médias. Dans un entretien accordé à la radio RMC, Bedimo est revenu sur les conditions de son licenciement.
« La veille de la reprise, j’ai été informé que j’étais interdit de Commanderie, tout simplement, a raconté le Camerounais. Quand j’ai appris ce qu’on me reprochait, j’ai cru que c’était une farce. L’objet de cette résignation me fait bien rire. Je suis le parrain de cette académie depuis 2007 et j’étais encore en Ligue 2. Il y a eu un rapprochement avec Montpellier en 2012, lors de mon passage là-bas. Et cela s’est amplifié en 2016, le club m’ayant soutenu officiellement dans ce projet. »
« Je l’ai senti venir »
« C’est un motif bidon ! Mon avocat a tous les éléments. Je l’ai dit, je n’ai rien caché. Ce qui me désole, c’est que je l’ai senti venir, a-t-il regretté. (...) A un moment, je pense que je méritais d’avoir du temps de jeu. D’ailleurs, Rudi Garcia disait qu’en termes d’investissement et de travail, j’étais irréprochable. Ils me font passer pour un tricheur, j’ai des valeurs. » A priori, l’OM, qui a trouvé le moyen de se débarrasser d’un indésirable, ne s’en sortira pas aussi facilement...