Arrivé l’été dernier à Marseille, Adil Rami a fait un retour réussi dans le championnat de France.
Mais au début de la saison, l’avis n’était pourtant clairement pas unanime. L’international français a mis du temps à démarrer, avec un petit pépin physique et une forme à retrouver également. Cela lui a valu quelques critiques sans pitié de la part des supporters ou des consultants, avant que sa régularité et sa solidité ne provoquent cette inversion de tendance. Un rétablissement qui s'est fait dans le calme, même si cela aurait pu être beaucoup plus bouillant si Adil Rami s’était écouté.
« J’ai fait toute la saison en pensant à la Coupe du Monde. Si je m’étais raté, tout le monde se serait occupé de moi. (…) J’ai l’impression qu’on continue de me découvrir. En arrivant à Marseille, j’ai entendu que j’étais fini, lent, que je n’assumerais pas de jouer pour le club de ma région. J’aurais pu envoyer des punchlines à tous ceux qui ont parlé avant de voir. Heureusement, ma sœur me calme. J’ai pris de la maturité, je m’autochoque. J’ai confiance en ma bonne étoile. J’ai gagné des points même quand je n’ai pas été pris. Ça ne m’étonnerait pas de jouer une demi-finale ou une finale du Mondial. Et même de marquer le but de la victoire, pourquoi pas », a confié au Journal du Dimanche l’ancien lillois, qui a en tout cas montré l’exemple de la meilleure des façons dans sa capacité à répondre aux critiques sur le terrain. Et cela lui vaut aujourd’hui une présence chez les Bleus pour le Mondial.