L’Olympique de Marseille n’a plus que ses yeux pour pleurer, son parcours européen s’est terminé mardi soir vers 23 heures, quand Pierre-Emile Hojbjerg a marqué le deuxième but de Tottenham au bout du temps additionnel.
D’un seul coup, le Vélodrome s’est éteint, et l’OM a renoncé à toutes ses ambitions continentales, ouvrant la porte à des critiques intenses. Un événement a mis les supporters phocéens en colère, c’est le choix fait par Igor Tudor de laisser Dimitri Payet sur le banc de touche pendant toute la rencontre face aux Spurs. Une décision tactique vivement contestée non seulement par les fans de l’Olympique de Marseille, mais également par d’anciens joueurs de l’OM et des consultants. Comment Tudor a osé se passer d’un joueur capable de marquer le but qui aurait fait la différence ?
Payet sur le banc, Tudor s'est raté
Ce vendredi, à 48 heures du rendez-vous presque décisif contre l’Olympique Lyonnais au Vélodrome, l’entraîneur marseillais a reconnu qu’il s’était totalement planté. « Je pense que j'ai fait une erreur, je pense que Dimitri Payet aurait dû jouer au moins un quart d’heure lors de ce match. C'est le travail d'un coach, on fait tous des erreurs. Clauss aussi aurait dû rester sur le terrain, il aurait pu marquer. Il faut que je fasse mon autocritique. Mettre Suarez à la place de Payet, j'aurais pu faire un changement différent (…) Il faut penser aussi aux joueurs qui sont en mesure de marquer. Il faut peut-être que j'accepte de perdre sur la qualité du jeu mais gagner sur la capacité à marquer des buts », a reconnu Igor Tudor. Faute avouée à moitié pardonnée, sauf que pour l’Olympique de Marseille c’est déjà trop tard.
300ème épisode et l’amour est toujours intact 🫡♥️
— Dimitri Payet (@dimpayet17) August 21, 2022
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De son côté, et toujours en conférence de presse, Dimitri Payet a reconnu qu’il en avait eu gros sur la patate, lui qui a largement contribué à qualifier l’OM pour la Ligue des champions. « J’étais déjà frustré en partant de la Commanderie. Entre le moment où on est partis d'ici et le moment où on est arrivés au stade, j'étais très frustré de ne pas être sur le terrain. Comme à chaque fois. En tant que compétiteur, je veux et je travaille pour être sur le terrain tout le temps. Mais le coach fait des choix, il faut les respecter. Si Ünder centre pour Kola et qu'il y a but, on dit que c'est le changement du siècle et on ne parle pas de Payet. Mais évidemment la frustration est grande parce que je veux aider mes coéquipiers et ça n'a pas été possible sur ce match-là », a reconnu le joueur réunionnais.