Greenwood, un énorme malaise à l'OM

Greenwood, un énorme malaise à l'OM

Icon Sport

Actuel meilleur buteur de l'Olympique de Marseille, Mason Greenwood est un sujet très sensible du côté de Pablo Longoria et Mehdi Benatia. Et cela commence à devenir problématique. 

L'attaquant anglais recruté par l'OM lors du dernier mercato enfile les buts et son doublé samedi à Toulouse a permis à la formation de Roberto De Zerbi d'enchaîner une deuxième victoire consécutive loin du Vélodrome. Mais c'est une évidence, si une large majorité des supporters marseillais se réjouit de l'efficacité de Mason Greenwood, ils sont quand même quelques-uns à ne pas digérer le fait que leur club préféré ait recruté celui qui avait agressé sa compagne. Quoi qu'on en dise, sur les réseaux sociaux, l'affaire n'est pas du tout oubliée, et l'affaire de la Une de L'Equipe de la semaine passée a remis de l'huile sur le feu. Même si le quotidien sportif a présenté ses excuses pour son « l'amour sans condition », le débat que cela a engendré confirme que Greenwood doit vivre avec son passé. Et cela même si l'Olympique de Marseille commence à sérieusement se fâcher avec ceux qui osent en parler, au point de conseiller fermement à certains journalistes d'éviter ce sujet.

L'OM fait pression pour éviter le sujet Greenwood

Journaliste de L'Equipe à Marseille, Mathieu Grégoire raconte ce lundi que les dirigeants de l'OM ont pris à partie des confrères afin que ces derniers ne fassent plus référence à l'affaire qui a valu à Mason Greenwood d'être mis au placard par Manchester United. « S'il veut protéger son joueur d'éventuelles bande­roles ou messages de tribunes adverses, il s'agira aussi de cadrer le sujet en interne. Plusieurs journalistes locaux ont reçu des messages de mem­bres du club les « invitant » à ne pas évoquer le volet extra-sportif lié au joueur formé à MU, encore samedi soir, alors que le suiveur expliquait simplement à la radio le contexte de son changement de nationalité sportive, vers la Jama­ïque, la Fédération anglaise rayant déclaré persona non grata. À Toulouse, la remarque a été plus fine qu'un rap­pel à un autre journaliste, fin juillet, s'apparentant à un coup de pression », explique notre confrère, afin de faire passer le message aux dirigeants de l'Olympique de Marseille. Pour rappel, dimanche, l'OM est sorti de son mutisme dans le but de défendre un joueur victime de cyberharcèlement sans citer le nom du joueur, même si tout le monde a évidemment reconnu Jordan Veretout.