Mécontent de l’implication de Mason Greenwood, Roberto De Zerbi ne l’a pas titularisé lors des deux derniers matchs. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille considère pourtant l’attaquant comme son meilleur joueur, et de loin.
Mason Greenwood a parfaitement reçu le message. Solide titulaire jusque là, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a débuté les deux derniers matchs, dont le choc face au Paris Saint-Germain (défaite 3-1), sur le banc des remplaçants. Roberto De Zerbi n’a pas apprécié son manque d’investissement à l’entraînement. D’où le travail individuel effectué par l’Anglais pendant la trêve internationale. Une initiative saluée par le coach italien.
🔵⚪️ OM
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) March 28, 2025
🗨️ De Zerbi évoque Mason Greenwood et Luis Enrique#beINSPORTS #Interview #SDROM pic.twitter.com/dOUiXwj4Bw
« Clarifions les choses sur Mason Greenwood, parce qu'après vous êtes habiles pour changer les choses et pour détourner la vérité, mettre le bazar, vous cherchez les scoops comme tous les journalistes, a d’abord lâché Roberto De Zerbi devant les médias. Si l'on devient journaliste, il est clair qu'il faut créer un peu de désordre. Donc Greenwood est un très bon gars que j'adore complètement, comme j'adore son père. Il a eu une période difficile ces derniers mois parce que sa fille est née, parce qu'il n'est probablement pas habitué à faire une saison aussi intense en tant que protagoniste. »
Le modèle parisien
« Il l'a un peu payé d'un point de vue physique. Il n'a pas poussé aussi fort que je le souhaitais à tous les entraînements, comme on le demande à un joueur de son niveau, s’est justifié le coach marseillais. Donc la condition physique a baissé, elle a chuté, et mon projet à Marseille n'est pas seulement d'aller d'arriver en Ligue des Champions, c'est de créer un environnement qui nous permette d'apprendre beaucoup de choses. Ce que Luis Enrique a créé à Paris, c'est une véritable équipe, pas seulement un groupe de grands joueurs, mais une équipe avec une âme et une seule façon de penser. »
« Il est normal que si quelqu'un à l'entraînement ne donne pas le meilleur de lui-même, il ne peut pas le faire en match et reste à l'écart. Je suis très heureux qu'il ait accepté de s'entraîner avec l'un de mes collaborateurs pendant que tous les autres n’étaient pas là. Cette semaine, il a très bien travaillé et quand il fait l'effort, quand il pousse et qu'il est bien physiquement, dans mon équipe il y a lui et 10 autres joueurs », a osé Roberto De Zerbi au risque de vexer le reste du groupe.