S'imposer à Monaco avec un but initial de Kostas Mitroglou, et un but vainqueur de Valère Germain. Si l'OM voulait prouver que ses choix avaient été les bons lors du mercato en finissant par ne pas recruter un attaquant, le club phocéen ne s'y serait pas pris autrement. Un paradoxe que Vincent Duluc met en exergue ce lundi dans L'Equipe, le journaliste constatant que l'Olympique de Marseille avait conservé sa force principale, son refus d'abdiquer.
« Le club marseillais a affiché ses ressources de toujours, du moins de son époque récente, ce refus de la défaite, cette manière d'avancer sur son adversaire et de faire basculer son destin par deux coups de patte juste avant qu'il ne soit trop tard, cette capacité de ses joueurs offensifs à faire des différences, même si l'on ne s'attendait pas vraiment à ceux-là, il faut en convenir. Au lendemain d'un mercato sans grand attaquant, l'OM, qui ne battait jamais un adversaire du top 4 la saison dernière, a gagné à Monaco avec un but de Mitroglou et un but de Germain. Même si Benaglio doit en partager la paternité avec le deuxième buteur, même si tout est venu de Payet, puis de Thauvin, comme d'habitude, c'est une double information considérable. Bien sûr, les dirigeants marseillais ne pourront pas faire croire qu'ils ont toujours eu confiance en leur duo - puisqu'ils ont longtemps cherché une alternative - ni qu'ils savaient que Mitroglou allait tout casser - puisque c'est Germain qui a commencé la saison. Mais cette victoire, avec ces buteurs, donne un autre sens à la semaine. Pour le reste de la saison, on attendra un peu », prévient Vincent Duluc, qui ne souhaite pas tirer des conclusions trop hâtives après seulement quatre journées de Ligue 1.