Epanoui à Montpellier, Valère Germain ne parvient pas à digérer ses mésaventures à l’Olympique de Marseille. L’attaquant français y a vécu des moments compliqués, notamment pendant sa mise à l’écart sous les ordres de Jorge Sampaoli.
Bien évidemment, Valère Germain ne regrette pas son passage à l’Olympique de Marseille. Le natif de la cité phocéenne rêvait de faire lever le Vélodrome et ne voulait pas terminer sa carrière sans connaître cette sensation. Il n’empêche que son parcours olympien a été compliqué. Dès le début, l’attaquant connu pour son profil de neuf et demi s’aperçoit qu’il ne sera pas mis dans les meilleures conditions. « Quand j’arrive, je pense qu’on veut m’associer avec Gomis, sauf qu’au moment où j’arrive il y a un désaccord », a raconté Valère Germain à Oh My Goal.
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— Oh My Goal - France (@ohmygoal_fr) February 4, 2022
« (…) Ça aurait peut-être été différent avec Gomis parce que nous avons deux profils qui auraient pu être complémentaires », a-t-il imaginé. Du coup, les critiques n’ont pas tardé. Mal utilisé et attendu comme le fameux grand attaquant, Valère Germain ne donnait pas satisfaction aux supporters. « A Marseille, ils ont besoin de quelqu’un qui met beaucoup de buts et qui les fasse rêver, a compris l’ancien joueur de l’OM. Moi, tu regardes mes statistiques, je marque mais je ne vais pas mettre 40 buts par saison. J’ai eu ce statut qui ne m’était peut-être pas destiné. »
D’abord surcoté, Valère Germain a fini par être sous-coté après le départ de l’entraîneur André Villas-Boas. En effet, le nouveau coach Jorge Sampaoli le mettra au placard jusqu’à la fin de son contrat en juin dernier. Et ce avec des méthodes particulières. « Ça a été compliqué, tu vas à l’entraînement et tu sais que tu ne vas pas jouer le week-end, s’est souvenu l’attaquant qui a ensuite rejoint Montpellier. Il concernait beaucoup plus les titulaires que ceux qui ne jouaient pas. Il n'a rien annoncé mais il avait une façon d'entraîner. »
Le clash de Germain
« Il prenait le groupe des titulaires à une certaine heure et il les faisait travailler avec des jeunes. Et nous les remplaçants, on arrivait soit un peu plus tôt, soit un peu plus tard et on faisait les mêmes entraînements. Mais on ne s'entraînait quasiment pas avec les titulaires. Je n’étais pas content, une fois je me suis un peu pris avec le préparateur physique de son staff. Même si tu comprends, que tu respectes et que tu essayes de ne pas faire de bruit, ça saoule. Tu as envie d'être au moins traité de la même façon que les autres », a regretté Valère Germain, toujours marqué par cet épisode.