Durant la crise sanitaire, Valère Germain joue un rôle important au sein des joueurs de l’Olympique de Marseille.
Et pour cause, le journal L’Equipe nous apprend ce lundi que l’attaquant marseillais a été désigné pour négocier au côté du capitaine Steve Mandanda la baisse des salaires avec Jacques-Henri Eyraud. Pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé à Marseille, comme c’est le cas dans plusieurs gros clubs français (Lyon, Paris). Aux yeux de nombreux observateurs, cela dénote assurément d’une mauvaise gestion de la part des présidents de clubs de Ligue 1, lesquels sont massivement critiqués depuis le début de la crise sanitaire. Et dans les colonnes du Parisien, Valère Germain n’a pas non plus hésité à critiquer les dirigeants s’exprimant chaque jour dans la presse afin de défendre leurs intérêts, au risque parfois d’être pathétiques.
« On a tous conscience de vivre une situation inédite. Dramatique. Des centaines de personnes meurent chaque jour en France. La décision de stopper les compétitions a été actée. Elle a été dure à prendre. Il faut l'accepter. Je ne sais pas si c'était la meilleure, mais sans nul doute la plus égalitaire. Je peux comprendre la frustration des uns et des autres. Chacun est en droit de défendre ses intérêts. Lille, par exemple, avait un point de moins que Rennes. Il lui aurait, peut-être, suffit d'un match supplémentaire pour effacer cet écart. Mais il ne sert à rien de polémiquer. Quand j'entends certains présidents parler tous les jours dans les médias et faire du buzz, c'est un peu dommage. Ça ne renvoie pas une image très positive du football. Je ne citerai pas de nom. Chacun se reconnaîtra » a lâché Valère Germain, agacé de voir les présidents de Ligue 1 se donner ainsi en spectacle. Reste à voir qui est visé par l’attaquant de l’OM. Peut-être son propre président Jacques-Henri Eyraud, ou alors Jean-Michel Aulas, sans conteste le plus présent dans les médias depuis plusieurs semaines.