Si l’Olympique de Marseille connaît indéniablement une bonne saison jusqu’à présent, il faudra attendre le coup de sifflet final de la 38e journée pour savoir si le club phocéen a surpassé ses objectifs en allant chercher une place sur le podium.
Un Top3 qui serait un petit exploit sachant que l’équipe n’a pas trouvé cet été le grand attaquant dont elle rêvait pour franchir un cap. Kostas Mitroglou est un sujet à éviter, tandis que Valère Germain parvient à tirer son épingle du jeu avec ses qualités. Un soupçon d’efficacité et un jeu dédié au collectif, l’ancien monégasque ne flambe pas mais répond souvent présent. Cela permet aux joueurs offensifs de se lâcher, comme Dimitri Payet et Florian Thauvin. Mais pour Mickaël Madar, consultant pour Canal+, Rudi Garcia sacrifie vraiment Valère Germain en le faisant jouer seul en pointe, ce qui n’aurait pas plu à tout le monde dans cette situation.
« Il dépend vraiment des autres. Quand ça tourne, Germain flambe, mais sur les matches compliqués, quand il faut être précis sur les rares actions obtenues, il paraît moins efficace. Même s’il a eu de bons moments dans le 4-2-3-1, je reste persuadé qu’il est meilleur en 4-4-2, avec un attaquant qui fixe et lui qui décroche, demande le ballon dans l’espace. Là, il a toute l’attention sur lui, le poids des défenseurs, il a du mal à se débarrasser de la pression et du marquage. Payet et Thauvin veulent vraiment se montrer, et Valère, le pauvre, se retrouve un peu seul. Heureusement que c’est un joueur d’équipe altruiste, ce serait Ibra il aurait déjà gueulé sur les autres », a souligné l’ancien attaquant du PSG dans L’Equipe. Vu le rendement des joueurs offensifs, et notamment de Thauvin, Germain n’a en tout cas rien à redire sur ce schéma où il est parfois sacrifié, mais qui lui permet d’enchainer les matchs comme titulaire, ce qui n’était pas forcément gagné au début de saison.