En grande difficulté à son poste d’entraineur, Rudi Garcia joue peut-être sa place ce mardi à l’occasion de la réception de Bordeaux à huis-clos. Un rendez-vous qui pourrait signifier la fin de son ère si jamais il était à nouveau mal négocié par l’Olympique de Marseille, qui voit désormais le podium s’éloigner de manière drastique à chaque rencontre. Bien que sur un siège éjectable, le technicien français tient la barre, et force même l’admiration au sein du club. Sa volonté de ne rien lâcher et de tout donner pour inverser la tendance avec une volonté décuplée est même louée dans ces moments difficiles.
« Lors de la série noire du printemps 2012, Didier Deschamps vouait une haine féroce au clan Anigo, et n'hésitait pas à s'épancher dessus au club. Au printemps 2016, Michel affichait son sourire Colgate après chaque contre-performance, comme si de rien n'était, alors que Vincent Labrune voulait le baffer, mais ne pouvait le limoger car Margarita Louis-Dreyfus ne le souhaitait pas. Garcia, lui, continue de chercher des solutions, on le sent toujours investi et il garde ses états d'âme pour lui », a souligné un proche du club interrogé par L’Equipe. Un sentiment confirmé par les propos de l’entraineur de l’OM à chaque conférence de presse, même si, à l’image de la dernière défaite à Reims, Rudi Garcia semble désormais manquer d’arguments et surtout de solutions pour endiguer la crise.