Après sa retraite annoncée cette semaine, Romain Alessandrini est revenu sur les moments importants de sa carrière. Difficile de ne pas évoquer son passage à l’Olympique de Marseille sous les ordres d’un Marcelo Bielsa aussi frustrant qu’impressionnant.
Même s’il explique que sa décision était prise depuis un ou deux mois, Romain Alessandrini a attendu ce mercredi pour annoncer la nouvelle. Le milieu offensif a choisi de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 34 ans, après la fin de son contrat à Shenzhen (Chine) en janvier dernier. C’est donc le moment pour lui de faire le bilan de son parcours, avec un regard particulier sur son retour à l’Olympique de Marseille en 2014.
🚨Romain Alessandrini s'est confié à Foot Mercato pour revenir sur les raisons de sa récente retraite ! 🔥
— Foot Mercato (@footmercato) March 29, 2024
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« J’étais parti par la petite porte de l’OM quand j’avais arrêté le football à 15 ans, a rappelé Romain Alessandrini à Foot Mercato. Là, je me suis dit "c’est la meilleure des occasions de revenir par la grande porte et de jouer dans le club que t’as laissé". Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion, c’est quelque chose que je ne regrette pas du tout. » D’autant que le Français a eu la chance de découvrir la méthode Marcelo Bielsa.
« Pouah, ce qu’a apporté Bielsa lors des 6-7 premiers mois, c’était du jamais vu en L1, s’est souvenu l’ancien joueur du Stade Rennais. Il y avait une grinta extraordinaire, des résultats… J’étais sur le banc au début, j’entrais en jeu dans les 30 dernières minutes avec Batshuayi et Barrada, mais même depuis le banc, je les regardais jouer et je me disais "c’est trop". » Romain Alessandrini n’était pourtant pas le plus grand fan d’El Loco.
Alessandrini et Bielsa, c'était compliqué
« S'il porte bien son surnom ? Ouais, il est très spécial. Moi j’ai eu quelques déboires avec lui, mais il a laissé un bon souvenir dans la tête des supporters marseillais, et c’est ce qui compte. Il a apporté quelque chose que les gens n’oublieront jamais. Après au niveau personnel, c’était plus compliqué, mais c’est derrière moi désormais », a conclu le jeune retraité, longtemps frustré par son statut de remplaçant derrière un Florian Thauvin pas toujours performant à l’OM.
