En proie à quelques difficultés financières ces derniers mois, l’Olympique de Marseille va se battre pour ne pas plonger dans la crise économique…
Le club phocéen est comme tous les autres clubs français. Entre l’arrêt de la saison dernière, la crise du Covid-19 et le volte-face de Mediapro, les formations de Ligue 1 traversent des moments difficiles. Pour relancer son projet financier, l’OM comptait sur le mercato estival, le retour de la Ligue des Champions dans un Vélodrome bouillant et le nouvel argent du contrat des droits TV, sauf qu’au final, Marseille n’aura véritablement aucun de ces avantages. Ce que Jacques-Henri Eyraud sait parfaitement. Et c’est donc pour endiguer ces pertes-là que le président de l’OM a décidé d’attaquer le fair-play financier devant le TAS, dans l’objectif de faire sauter les sanctions prononcées par l’UEFA il y a quelques semaines.
« On a atteint un premier niveau de stabilité. Il faut le renforcer. Il faut aussi que notre entreprise arrive à rééquilibrer ses comptes. Avec le Covid-19, sans parler de Mediapro, on a un manque à gagner qui représente 38 à 50 millions d'euros… Par exemple, sur nos trois matchs à domicile en Ligue des Champions, on s'attendait à 6-8 millions d’euros de recettes à la billetterie, et ce sera zéro au final. Mais on a un actionnaire solide, c'est une chance. La question du fair-play financier ? L’OM va engager un recours devant le Tribunal Arbitral du Sport. C'est un vrai sujet pour nous. L'UEFA nous a pénalisés à hauteur de 3 millions d'euros. Je peux vous annoncer que nous allons engager un recours devant le TAS pour avoir d'autres sanctions », a lancé, sur RMC, le président de l’OM, qui va également chercher à renégocier le contrat de location du Stade Vélodrome avec la Mairie de Marseille, histoire d'économiser encore un peu plus d’argent en cette période de crise.