Si Hatem Ben Arfa se montre irréprochable malgré sa situation compliquée au Paris Saint-Germain, le milieu offensif n’a pas toujours été aussi professionnel.
Demandez donc à Jean-Claude Dassier, président de l’Olympique de Marseille pendant le passage du natif de Clamart au club phocéen. Alors que ses dirigeants lui avaient promis un bon de sortie à l’été 2010, Ben Arfa a vu rouge lorsque son entraîneur de l’époque, Didier Deschamps, l’a retenu suite au départ de Mamadou Niang. Une scène que le journaliste considère comme son plus mauvais souvenir à l’OM.
« Excepté les circonstances de mon départ, je dirais la gestion d’Hatem Ben Arfa. Didier Deschamps, avec qui il était en conflit, lui avait promis de le laisser partir, mais comme j’avais cédé Mamadou Niang, Hatem ne pouvait plus partir… J’avais organisé une réunion avec lui et ses représentants. A peine arrivé, pas un bonjour, il a tout envoyé balader sur mon bureau sur un coup de colère, a raconté Dassier au Figaro. Depuis on s’est réconciliés. J’en ai tiré une leçon : on ne retient jamais un joueur contre son gré. Le club est toujours perdant. » Mais aujourd'hui, on imagine mal Ben Arfa s’en prendre au bureau de Nasser Al-Khelaïfi…