Comme la plupart des clubs en Europe, l’Olympique de Marseille subit les effets de la crise sanitaire. Parmi ces conséquences, l’impossibilité d’exploiter le potentiel du Vélodrome.
Sans même parler de la menace concernant les droits TV que Mediapro souhaite renégocier, l’Olympique de Marseille est déjà en difficulté sur le plan économique. Le vice-champion de France, épinglé par le fair-play financier, n’a pas enregistré les ventes espérées pendant le mercato. Et pour ne rien arranger, la crise sanitaire a réduit ses recettes, notamment les jours de match durant lesquels Jacques-Henri Eyraud pensait profiter de l’exploitation du Vélodrome. Un coup dur pour le président olympien et le journaliste Mourad Aerts, emballé par le projet du dirigeant.
« Lors des histoires de vente de club, les parties intéressées par ces rachats sont très prudentes sur les valorisations des effectifs. Parce que les actifs sont très changeants, tu ne peux pas te baser là-dessus. Le modèle économique n’est toujours pas viable pour l’OM, je ne sais pas si Frank McCourt peut aller plus loin au niveau financier. Le président Eyraud n’a vraiment pas de chance car son gros truc, c’était le Vélodrome », a commenté le spécialiste de Football Club de Marseille.
L’OM en retard dans ce domaine
« J’aurais bien voulu voir ce qu’il pouvait faire notamment au niveau des hospitalités, l’OM était entre 5 et 7 M€ par an là-dessus alors que le PSG était à 50 M€. Tu ne vas peut-être pas faire autant mais déjà à 20-25M€ c’était intéressant, a imaginé notre confrère. Mais on ne le saura jamais. C’est le grand point positif d’avoir l’exploitation du stade. Tu peux proposer des places à prestations : une nuit à l’hôtel, une visite, un séminaire et tu vends ça plus cher. C’est ce que fait Lyon. Là ce n’est vraiment pas de sa faute. » Pour une fois que JHE échappe aux critiques…