Il y a tout juste une semaine, Jean-Michel Aulas commentait sa rivalité grandissante avec Jacques-Henri Eyraud sur l’antenne de France Info.
Le président lyonnais jouait la carte de la provocation, indiquant notamment comme Bertrand Desplat l’avait fait quelques jours plus tôt que Jacques-Henri Eyraud était encore un « jeune président », d’où ses erreurs de communication ou sa fâcheuse tendance à vite s’emporter dans certaines réunions. Dans une interview accordée à France Football, le président de l’Olympique de Marseille a répondu à ses confrères. Et il les remercie de le considérer comme un jeune président, ce qu’il considère avant tout comme un gentil compliment.
« Alors, certains ont dit que j’étais un jeune président. Je le prends comme un compliment. La jeunesse n’est pas une question d’âge, c’est un état d’esprit. Il y a besoin d’idées nouvelles, parfois un peu dérangeantes, sinon on n’aura pas fait notre job car notre gouvernance est inadaptée aux enjeux du XXIe siècle. Il faut réformer et même réinventer tout cela rapidement. Et puis le coup du jeune président, c’est ce qu’on balance quand on n’a plus d’argument. La première année dans les instances, j’ai beaucoup observé, écouté, je suis resté en retrait, pour bien comprendre le fonctionnement, les dynamiques de groupes entre présidents. Mais là, c’est la crise, il faut travailler, discuter, prendre des décisions majeures pour le foot français et j’essaie d’occuper la place qui est la mienne. Ni plus ni moins » a indiqué le président de l’Olympique de Marseille, qui tente plus que jamais de s’imposer comme un personnage qui compte dans le paysage footballistique français. Sans pour autant parvenir à faire l’unanimité chez ses propres supporters de l’OM, bien au contraire.