Mis à pied mardi après-midi, André Villas-Boas n’était pas sur le banc de l’Olympique de Marseille contre Lens.
En critiquant publiquement les choix de Pablo Longoria durant le mercato hivernal, et notamment celui de recruter Olivier Ntcham en provenance du Celtic Glasgow, AVB a dépassé les bornes aux yeux de sa direction. C’est ainsi que le coach portugais, qui a publiquement affirmé qu’il avait posé sa démission sur le bureau de Jacques-Henri Eyraud, a été mis à pied par le club olympien. Et visiblement, le feuilleton est loin d’être terminé puisque selon les informations obtenues par le journal L’Equipe, l’Olympique de Marseille constitue actuellement un dossier à l’encontre d’André Villas-Boas. Intransigeant, Jacques-Henri Eyraud n’apprécie pas que les états d’âme soient ainsi étalés sur la place publique, et il compte bien le faire payer à André Villas-Boas.
Le président olympien a notamment l’habitude d’insérer des clauses de confidentialité lorsqu’il se sépare de ses joueurs ou de ses entraîneurs, Rudi Garcia peut en témoigner, lui qui ne s’est jamais exprimé publiquement sur les conditions de son départ de l’Olympique de Marseille. En ce sens, la conférence de presse lunaire d’André Villas-Boas, lors de laquelle il a critiqué Pablo Longoria avec virulence, joue en sa défaveur. C’est ainsi que le Portugais a récemment contacté un cabinet d’avocats réputé afin de se préparer à une éventuelle bataille juridique lancée par Marseille. Pour l’heure, difficile de savoir avec exactitude si Jacques-Henri Eyraud attaquera officiellement André Villas-Boas devant la justice pour préjudices, le terme précisément employé dans le communiqué du club mardi. Il existe aussi la possibilité pour JHE de négocier le départ d’André Villas-Boas à l’amiable, mais la tendance n’est pas à ce que cette option de l’apaisement soit retenue par la direction.