Cette semaine, la pression est un peu retombée à l’Olympique de Marseille grâce aux victoires obtenues contre Bordeaux et Dijon. Mais la crise commençait sérieusement à gagner les supporters, ce qui a pu surprendre les nouveaux dirigeants, n’ayant pas encore connu de période délicate depuis leur arrivée en octobre 2016. Un contexte particulier que Jacque-Henri Eyraud a appréhendé selon Jean-Pierre Bernès, qui estime que les supporters phocéens peuvent faire confiance à leurs dirigeants, ambitieux, et c’est ce qu’il faut à Marseille.
« Il y a toujours eu des moments difficiles à l’OM. Gérer ce club se révèle quelque chose de très délicat. La pression et le degré d’exigence sont supérieurs à la moyenne. Quand les résultats ne sont pas à la hauteur, ça s’emballe. Ce n’est pas nouveau. A l’exception des années Deschamps (NDLR : 6 titres entre 2009 et 2012), la période Louis-Dreyfus ne restera pas de manière positive dans les mémoires. Le Champions Project ? Cette dénomination a peut-être été un peu maladroite, mais Marseille a réellement besoin de dirigeants ambitieux. Le Jacques-Henri Eyraud actuel n’est pas celui de la saison passée. C’est un homme intelligent, il mesure mieux la complexité de la tâche. Quand on arrive de l’extérieur, il faut du temps pour comprendre ce qu’est et ce que représente l’OM. Les nouveaux dirigeants sont là depuis octobre 2016, laissons-les travailler dans la sérénité » a confié dans les colonnes du Parisien l’agent de Florian Thauvin, qui connaît très bien Marseille pour y avoir occupé le rôle de manager au début des années 90.