La guerre entre l’Olympique de Marseille et Arema est intense. Récemment, la filiale de Bouygues qui gère l’exploitation du stade Vélodrome a rompu les négociations avec l’OM, qui discute pour obtenir un accord permettant au club d’obtenir l’exploitation exclusive de l’arène tout au long de l’année. Ce jour, une étape supplémentaire a été franchie dans cette guerre froide entre le club phocéen et Arema puisque Jacques-Henri Eyraud a officiellement menacé de construire son propre stade dans les prochaines années.
« Arema a rompu des discussions qui n’avaient plus lieu depuis deux mois. Nous attendions leur réponse à une proposition que nous leur avions faite et nous ne l’avons pas eu donc cette annonce n’était pas une surprise. Notre position n’a pas varié, l’OM doit devenir l’opérateur du stade Vélodrome comme le sont la quasi-totalité des clubs de référence en Europe. Dès notre arrivée nous avons commencé à travailler sur le sujet avec le cabinet d’architecte américain HKS. Nous y sommes prêts même si l’intérêt supérieur du football français et marseillais n’est pas d’en arriver là. Les Marseillais ne sont pas là pour assurer à un fonds de pension un rendement de 15% sur son investissement, et ce n’est pas mon mandat. Mon job c’est d’investir comme un entrepreneur dans un stade qui peut être amélioré de manière importante » a expliqué Jacques-Henri Eyraud au magazine Challenges. Une menace qui pourrait faire changer les choses… ou provoquer une révolution dans le paysage marseillais.