Critiqué dans le dossier du « grand attaquant » au cours de ce mercato, Jacques-Henri Eyraud a tenu à défendre sa politique à l'Olympique de Marseille.
Depuis la fin de la saison dernière, et les mauvais exercices de Mitroglou et de Germain, le club phocéen était en quête d'un nouvel avant-centre de renom. Celui-ci aurait pu être Mario Balotelli, mais l'attaquant italien a décidé de rester à Nice après l'échec des négociations avec l'OM. Au final, Marseille ne recrutera probablement pas à ce poste clé, et Rudi Garcia va donc devoir se reposer sur les deux buteurs de son effectif. Un aveu de faiblesse que les supporters olympiens n'apprécient guère. Et pourtant, Jacques-Henri Eyraud se tient droit dans ses bottes, et pour plusieurs raisons.
« On ne recrute pas pour avoir les honneurs de L’Equipe. On recrute pour atteindre nos objectifs. Et le succès d’un mercato se juge au mois de mai, pas avant. La priorité, c’était de garder nos cadres et de renforcer l’équipe quand nous le jugions nécessaire. Il nous manque un milieu défensif, on y travaille… Nous en sommes à 150 M€ d’achats de joueurs en deux mercatos sans pouvoir vendre car beaucoup de joueurs étaient partis. Qui a fait mieux en France ? Pas beaucoup de clubs.. Nous faisons ce que nous disons. Le Fair Play financier est une contrainte évidente, mais nous faisons avec… », a avoué, sur Viber, le président de l'OM, qui explique donc que Marseille ne pouvait pas faire mieux pendant ce marché des transferts, sachant que l'UEFA surveille avec attention les dépenses du club de Frank McCourt...