Soumis à une forte pression de la part des supporters de l'Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud n'est pas du genre à quitter l'OM en tremblant de peur.
Depuis qu’il a succédé à Vincent Labrune au poste de président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud n’aura connu que quelques jours de répit, la pression inhérente au poste de patron de l’OM l’ayant vite rattrapé. Mais depuis quelques mois, JHE est de plus en plus malmené, et les violents incidents de samedi à la Commanderie ont démontré au dirigeant marseillais qu’il focalisait la colère, mais surtout la haine d’une partie des supporters marseillais, exaspéré par les résultats du club et encore plus par les méthodes de celui qui a été ramené à son statut de « parisien ». Cependant, Eyraud n’est pas du genre à se démonter et encore moins à trembler de peur par rapport aux menaces dont certaines ne sont pas que virtuelles. Très proche du président de l’Olympique de Marseille, qu’il a connu à Sporever le groupe de presse qu’il a fondé, Patrick Chêne explique que tout cela n’impressionne pas Jacques-Henri Eyraud.
« Il y a une qualité qui le symbolise assez bien, c’est le courage. C’est un vrai courageux, dans tous les sens du terme, il n’a peur de personne. Et il faut être courageux pour être président de l’OM. Il me dit que c’est une expérience assez particulière d’entendre 50 000 personnes qui disent d’aller se faire enc... On en rigole parce qu’on est potes mais ça ne le fait pas rire », précise, dans La Provence, l’ancien journaliste de France Télévision, qui ne voit donc pas Jacques-Henri Eyraud abandonner son poste à l’Olympique de Marseille sous la pression populaire. Pour qu’il s’en aille, il faudra que Frank McCourt le limoge, et pour l’instant ce n’est clairement pas l’intention du milliardaire bostonien, toujours très proche de JHE.