Le président de l'Olympique de Marseille est sorti de son mutisme pour tenter de calmer la fureur des supporters du club, mais Jacques-Henri Eyraud n'arrive pas à convaincre.
C’est sur RMC que le patron de l’Olympique de Marseille a décidé de faire sa première sortie médiatique après le départ d’Andoni Zubizarreta et alors qu'André Villas-Boas devrait rapidement faire la même chose. Dans un grand numéro de communication, exercice dans lequel il est très à l’aise, Jacques-Henri Eyraud s’est défendu de vouloir pousser vers la sortie AVB, a démenti une éventuelle vente de l’OM et a tenté de rassurer les supporters au sujet des comptes et de l’effectif. Mais la réaction des réseaux sociaux a montré que le boss marseillais n’avait pas réellement réussi à inverser la tendance, la colère étant énorme chez les fans de l’Olympique de Marseille. Et ce n’est une visioconférence avec les Virages du Vélodrome qui va inverser la tendance.
Pour Dominique Sévérac, Jacques-Henri Eyraud a tout faux et il a totalement perdu les pédales depuis qu’il préside l’OM. « Sa gestion du club est calamiteuse : 110ME, 125ME et un trading déficient. Cette situation pourrait conduire l’UEFA avec son fair-play financier à empêcher l’OM de participer à la prochaine Ligue des champions, une (énorme) tuile de plus pour les bourses du club. Le passage de Rudi Garcia, qui a fait venir des joueurs à gros salaires, a plombé les comptes. L’entraîneur avait laissé le même type d’héritage à Lille. Eyraud avait été prévenu. Il s’est pourtant fait avoir. Le meilleur ennemi de Jean-Michel Aulas a un problème : il n’écoute pas beaucoup les autres. Dans ce marasme financier, tous les joueurs sont à vendre, malgré les démentis de circonstance », fait remarquer, dans Aujourd’hui en France, le journaliste, qui visiblement ne croit plus du tout ce que raconte le président de l’Olympique de Marseille. Il va falloir de la tisane pour calmer tout le monde, c’est une évidence.