En ce mois de juin, l’Olympique de Marseille s’est montré très actif en officialisant la signature de six contrats professionnels.
Nassim Ahmed, Aaron Kamardin, Jorès Rahou, Richecard Richard et les très prometteurs Hugo Bertelli et Cheick Souaré ont paraphé leur premier contrat professionnel en faveur de leur club formateur. Une excellente nouvelle pour l’OM, encore traumatisé par le cas Isaac Lihadji, lequel a refusé de signer pro à Marseille, et qui devrait être la première recrue du mercato… de Lille. En ce début de semaine, La Provence revient en profondeur sur les négociations entre l’Olympique de Marseille et les jeunes joueurs ayant paraphé leur premier contrat professionnel ces deux dernières semaines.
Des négociations que Nasser Larguet a pris en main au côté du président Jacques-Henri Eyraud. « Il a pris une nouvelle dimension, et il est fait pour ce rôle-là. Il est plus reposant que JHE » assure un habitué des négociations au centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus. Néanmoins, il n’y a pas que des compliments qui ressortent des investigations du quotidien marseillais puisque selon un autre agent bien implanté chez les jeunes joueurs de l’Olympique de Marseille, le club phocéen est passé aux menaces pour s’assurer qu’il n’y ait pas un deuxième dossier similaire à celui de Lihadji. « L'OM nous a fait comprendre que si on ne signait pas, le petit n'aurait pas tout le positif auquel il pourrait prétendre en signant » explique-t-il. En clair, selon le journal régional, les joueurs refusant de signer leur premier contrat professionnel à Marseille n’auraient pas eu l’autorisation de s’entraîner avec le groupe dirigé par André Villas-Boas. De plus, les frondeurs n’auraient pas été retenus pour les matchs de Youth League, la Ligue des Champions des U19 que l’Olympique de Marseille disputera en 2019-2020.
Des salaires et des primes revus à la baisse
En ce qui concerne les sommes versées à ses nouveaux pros, Jacques-Henri Eyraud s’est montré extrêmement raisonnable. En effet, les salaires des néo-pros oscillent entre 4.000 et 8.000 euros par mois tandis que les primes à la signature n’ont pas excédé 50.000 euros. « C'est vrai que ça a pu choquer car les montants étaient radicalement différents des années précédentes. Mais est-ce que les contrats étaient trop élevés avant ou est-ce qu'ils sont trop bas maintenant ? Je pense qu'il y avait un juste milieu à trouver... » indique un habitué des négociations. A titre de comparaison, le gardien Simon Ngapandouetnbu avait paraphé un premier contrat pro avec un salaire à 15.000 euros mensuels en 2019. Ce genre de salaire, Jacques-Henri Eyraud ne veut plus en distribuer pour des jeunes joueurs encore inexpérimentés, sauf exception en cas de potentiel rare. Parmi les six joueurs ayant signé leur premier contrat pro en juin, un seul a bénéficié d’une prime à la signature supérieure à 100.000 euros. Sans doute Cheick Souaré ou Hugo Bertelli, lesquels étaient de loin les plus courtisés en Italie et en Allemagne notamment (Schalke 04, Milan AC).