Une saison de football est longue, et dans un sens comme dans l’autre, tout peut évoluer très rapidement.
En septembre, après deux défaites retentissantes face à Monaco et Rennes, les supporters avaient poussé quelques énormes coups de gueule, avec des grèves, des banderoles, des chants insultants et des communiqués pour enfoncer le projet olympien, son président et son entraineur. Les South Winners avaient notamment accusé Eyraud de « mentir » en lui demandant d’assumer « son fiasco retentissant » et d’arrêter « la mascarade ». Dans le même temps, dans les tribunes, Frank McCourt en avait aussi pris pour son grade en anglais dans le texte, tout comme Rudi Garcia, invité à prendre des cours de tactique et même à démissionner...
Une période qui semble bien lointaine, maintenant que l’OM est deuxième, mais que le président Eyraud n’a pas oublié, lui qui profite de la bonne forme actuelle des Olympiens pour dire le fond de sa pensée au sujet des critiques de la part des supporters et des médias plus tôt dans la saison.
« Il y a eu des critiques totalement déplacées et inacceptables. Rudi est quelqu’un de très fort dans sa tête, un guerrier, mais il les a entendues. On n’a perdu que deux matchs lors des 26 derniers matchs de Ligue 1. Je n’ai pas l’impression que le traitement qu’on a subi reflète cette réalité. C’est dommage, mais cela ne nous a pas fait dévier de notre cap. Avec Rudi, on a bâti une relation de confiance, de franchise et de transparence », a lancé JHE dans les colonnes de L’Equipe. Une manière de dire que le public olympien et les médias auraient mieux fait d’attendre un peu avant de tomber sur l’OM au moindre faux-pas.