En août 2019, l’Olympique de Marseille renvoyait Adil Rami pour faute grave, après que l’international français, officiellement blessé, ait participé à l’émission Fort Boyard.
Depuis, le champion du monde a eu l’occasion de rebondir à Fenerbahçe puis à Sotchi mais les deux expériences ne se sont pas avérées concluantes pour l’ancien défenseur de Lille. La faute à qui ? Dans une interview accordée à So Foot cette semaine, Adil Rami a clairement pointé du doigt la responsabilité de Jacques-Henri Eyraud, qu’il soupçonne d’avoir joué un rôle dans sa mauvaise expérience en Turquie. De lourdes accusations qui ne manqueront pas de surprendre les fans du club turc et ceux de l’Olympique de Marseille…
« Un rapport entre mon temps de jeu au Fener et Eyraud ? Il y en a peut-être un... A Istanbul, je n'en veux ni au coach, ni à l'ancien directeur sportif Damien Comolli, ni au président. Disons qu'aujourd'hui, je comprends pourquoi ils ne m'ont pas fait jouer, mais je ne peux pas le dire. C'était contre le gré du staff technique et du président de club. Imagine, si j'avais tout niqué à Fenerbahçe, c'était retour de flamme pour Monsieur Eyraud » a expliqué Adil Rami. Par ailleurs, le défenseur est revenu sur la polémique de Fort Boyard, ridicule selon lui puisque juste avant sa participation, Adil Rami avait participé à un entraînement physique intensif concocté par Rudi Garcia : un stage de cohésion en mode RAID. « Tu devais sauter, grimper. A la fin, on met une combi : lâchage de chiens ! Oh, c'est incroyable ! Les malinois ! Et attends, le pire : c'était dans une cave souterraine, avec plein de débris. Y avait un mec en "otage" et des équipes. On se criait dessus, t'es dans le noir avec deux lampes. Moi j'avais le bouclier antiémeute. On devait aller chercher l'otage sauf que t'as trois ou quatre mecs du RAID qui t'allument au paintball sur le chemin. Tu paniques, tu te mets à plat ventre... On s'est ouvert le coude par exemple. Alors, après ça, comment, derrière, tu peux venir me dire que c'était dangereux de faire Fort Boyard ? » s’interroge Adil Rami, persuadé que l'OM a trouvé un prétexte bidon pour le virer pendant l'été 2019.