Annoncé comme titulaire pour le match phare en Bulgarie de samedi, Dimitri Payet a une très grosse carte à jouer, lui qui s’était montré indispensable à l’Euro 2016, et avait ensuite subi de plein fouet l’éclosion de la nouvelle génération tricolore. Si à 30 ans, il assure ne plus avoir l’avenir devant lui et viser une dernière grande compétition avec la Coupe du monde en Russie, si les Bleus se qualifient, le Marseillais va devoir de nouveau se faire mal. Un comportement qui n’est pas forcément dans ses habitudes, lui qui prend plutôt ses aises et aime se reposer sur son talent. Frank Leboeuf, consultant sur SFR Sport et ancien champion du monde, ose même la comparaison avec Christophe Dugarry, son ancien coéquipier chez les Bleus et qui aurait eu une carrière bien plus prestigieuse s’il était aussi travailleur que talentueux.
« Payet c’est Dugarry, il a pas compris que si il avait envie de travailler un petit peu ou de se mettre dans le cerveau qu’il pouvait être le meilleur, il aurait pu être le meilleur. Payet c’est un monstre physique, il parait qu’il a une VO2 Max monumentale. Christophe, je l’ai côtoyé depuis son plus jeune âge, j’ai joué contre lui à Bordeaux c’était un monstre physique, il était technique il avait tout, mais il s’est contenté de ça sans travailler, et c’est déjà énorme, il a tout gagné », a résumé l’ancien défenseur, qui sait que Dugarry s’est forgé un palmarès de premier choix et une carrière dans plusieurs clubs prestigieux, sans jamais forcément faire l’unanimité.