Auteur d’un excellent début de saison avec l’Olympique de Marseille, William Saliba pouvait prétendre à une convocation en équipe de France. Mais le défenseur central prêté par Arsenal, peut-être perturbé par les compliments, a été stoppé par une grossière erreur.
La hype William Saliba s’est vite calmée. Après un début de saison remarqué, et notamment marqué par un duel impressionnant remporté face au Parisien Kylian Mbappé, le défenseur central de l’Olympique de Marseille avait convaincu de nombreux supporters et observateurs. Aucun d’entre eux ne comprenait pourquoi le sélectionneur Didier Deschamps ne l’avait pas convoqué en équipe de France le 4 novembre dernier. Puis quelques heures plus tard, le Marseillais commettait une erreur grossière contre la Lazio Rome (2-2) en Europa League. Ce qui explique sa prudence au moment d’évoquer ses chances d’atteindre les Bleus.
« Le match contre la Lazio m’a calmé »
« C’est sûr qu’il y a toujours de la place, a estimé William Saliba dans un podcast d’Eurosport. Il faut rester concentré. Rester le plus régulier possible. Je sais qu’il faut encore progresser, être plus constant, enchaîner les matchs. Quand j’entendais "Saliba équipe de France", le match contre la Lazio m’a calmé. (…) Je ne me dis pas qu’il faut que je sois à la Coupe du monde. J’espère que j’y serai, mais il faut rester concentré. Pour l’instant, je suis en Espoirs, je dois progresser. » L’Olympique de Marseille lui en donne justement la possibilité pendant son prêt cette saison. « Dans un club comme ça, quand tu es prêté, tu fais comme si tu allais rester pendant des années », a confié l’ancien Niçois.
Saliba ne pense pas à son avenir
« Tu profites de chaque match, a-t-il ajouté. J’essaie de ne pas penser à ce qu’il se passera après. » L’été prochain, le joueur prêté sans option d’achat pourrait retrouver Arsenal, là où le manager Mikel Arteta l’a toujours ignoré. « C’est sûr qu’il y a des moments où c’est dur, a-t-il avoué. Tu ne joues même pas un match pendant six mois. Tu te dis que le foot c’est un sport difficile. Il ne faut rien lâcher, se battre. Il ne faut pas le prendre négativement. Il faut que ça serve de leçon mentale pour aller plus loin. Ça met une petite claque pour te rappeler que tu n’es personne. Je m’en nourris. Je sais ce que c’est de ne pas jouer pendant six mois. » Une situation que William Saliba ne souhaite plus revivre.