Parmi les premières décisions de la nouvelle direction de l’Olympique de Marseille, la séparation avec José Anigo a été actée par le nouveau président, qui a mis un terme à ce dossier qui durait.
Depuis qu’il avait terminé de manière assez houleuse sa pige comme entraineur en 2014, l’ancien minot avait hérité d’un rôle d’observateur en Afrique pour le compte du club. Le fait qu’il soit toujours rémunéré pour un travail pas forcément visible avait le don d’irriter les supporters olympiens. Interrogé à ce sujet dans La Provence, José Anigo s’est défendu d’être resté plusieurs mois en Afrique aux frais de la princesse, accusant au passage Basile Boli d’être aussi sur la fiche de paye de l’OM sans avoir de réelles missions.
« Quand j'ai quitté Marseille, je me suis dit que le Maroc était la meilleure destination pour moi et que ça pouvait permettre à l'OM d'être présent sur le continent africain. J'ai commencé à couvrir la CAN, la CAN U20, les différents tournois... J'ai fait des multiples rapports, que j'ai envoyés tous les mois à Vincent Labrune et Philippe Pérez, par mails ou par courrier. Après, ce qu'ils en faisaient, je n'en sais rien. Mais j'ai fait mon job, celui pour lequel j'étais payé, et j'ai vu d'excellents joueurs. Mais si on s'interroge sur mon rôle en Afrique, je veux qu'on m'explique celui de Basile Boli. Qu'est-ce qu'il fait exactement au club? Je suis même sûr que vous, vous ne connaissez pas la fonction de Basile. Ambassadeur du club ? Mais ça veut dire quoi être ambassadeur du club ? Il est encore là et on ne sait pas ce qu'il fait », a dénoncé José Anigo, qui a visiblement la dent dure à l’égard de celui qui est l’un des rares à avoir gardé ses fonctions après avoir été placé par Vincent Labrune.