Alors qu’il pensait faire de Luiz Gustavo l’homme de base dans l’entrejeu, André Villas-Boas a dû revoir ses plans.
En raison du transfert du Brésilien à Fenerbahçe, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille a choisi Kevin Strootman pour protéger sa défense. Un scénario très inattendu pour l’ancien joueur de la Roma, clairement poussé vers la sortie en début de mercato. Le président Jacques-Henri Eyraud avait été cash avec le Néerlandais, prié de se trouver une nouvelle destination. Autant dire que la recrue de l'été 2018 a mal vécu cet épisode malgré l'intérêt des Giallorossi.
« Si votre club dit que vous n’êtes plus le bienvenu et que votre ancienne équipe arrive, vous réfléchissez forcément. Mais il ne s’est rien passé, a confié Strootman à VTBL. Il y a un an, j’ai signé pour cinq saisons à Marseille. Quand votre président dit quelque chose comme ça, ça ne fait pas du bien. Vous préférez qu'on vous dise que vous êtes important et que tout le monde veut que vous restiez. Ce n’était pas le cas, c’était l’inverse. Cependant, j’avais toujours un contrat de quatre ans et je n’avais pas l’impression de devoir partir. »
Strootman l’intransférable
D’autant que le contexte a changé au fil des semaines. Confronté aux états d’âme de Luiz Gustavo, l’OM a fini par retenir son ex-indésirable. « Finalement, des offres sont arrivées, mais elles n’étaient pas bonnes pour le club, a révélé l'international néerlandais. Puis, j’ai parlé à l’entraîneur qui m’a dit qu’il voulait que je reste. Certaines choses bougeaient en Italie. La Roma ? Aussi, oui. Mais Marseille n’a pas trouvé l’offre intéressante ou suffisante. » Ce n’était surtout pas le moment de perdre un autre milieu défensif.