Lancé dans un remaniement de l’organigramme, Pablo Longoria inquiète Eric Di Meco. Le consultant se demande si le président de l’Olympique de Marseille n’est pas en train d’installer ses proches au sein du club.
Ça bouge encore à l’Olympique de Marseille. Après les nombreuses opérations réalisées sur le marché des transferts, les mouvements concernent désormais la direction. En effet, Pablo Longoria a lancé un remaniement de l’organigramme. Plusieurs dirigeants sont poussés vers la sortie, à l’image du directeur de la communication Jacques Cardoze. De quoi inquiéter Eric Di Meco. Certes rassuré par les recrues estivales, le consultant de RMC s’interroge sur les réelles intentions du président.
🗣💬 "Quand il remplace des gens et qu'il fait venir des Espagnols, ça va me poser un problème à un moment donné. Depuis Pape Diouf, ça finit toujours mal pour les présidents..."
— Super Moscato Show (@Moscato_Show) October 21, 2022
Di Meco s'interroge sur les nombreux changements impulsés par Pablo Longoria à l'OM. #RMCLive pic.twitter.com/Z0HraKApWS
« Il y a juste à faire attention malgré tout, en regardant ça de loin, quand il remplace des gens et qu’il fait venir des Espagnols, moi ça va me gêner, a prévenu l’ancien Marseillais. On fait venir les copains, on les fait croquer… Et moi, ça… Les gens qui vont partir là, je ne les connais pas et je ne sais pas s’ils sont Marseillais. Cardoze, je sais qu’il est attaché à l’OM mais il n’est pas Marseillais. Quand il est arrivé, c’était comme un rêve de gosse d’après ce que j’ai compris. »
« Il y a des changements qui ont été faits, là j’attends de voir qui va arriver. Là ça fait un peu : "j’ai un nid et j’appelle les copains", a interprété le spécialiste olympien. Je le répète, à part Pape Diouf, et moi je suis arrivé en 1980 dans ce club, les présidents sont toujours partis la queue entre les jambes, ça finit toujours mal. Parce que le supporter a peu de mémoire et c’est normal. Tu gagnes un peu, tu fais des mauvais choix et ça part en vrille… Les gens ne se souviennent plus et veulent te dégager. »
Di Meco surveille Longoria
« Même Tapie ça a mal fini. Pour d’autres raisons mais bon. Ce sont des histoires d’amour qui finissent toujours mal. Sauf Pape Diouf, a insisté Eric Di Meco. (…) Là où je suis d’accord avec Longoria, c’est qu’il faut faire les changements quand ça marche. C’est plus facile, ça marche bien. Mais attention à qui il fait venir. A un moment, ça va faire la mafia espagnole là ! » L’arrivée annoncée de Jean-Pierre Papin en tant que conseiller stratégique devrait rassurer le consultant.