Kostas Mitroglou l'a compris rapidement, l'attente est grande le concernant à l'Olympique de Marseille, et l'attaquant grec ne bénéficiera pas d'une période d'adaptation. Après son match de dimanche à Lille, l'ancien joueur de Benfica, arrivé à l'OM au dernier jour du dernier mercato, a pris cher de la part des consultants, mais également d'une majorité de supporters phocéens. Clairement très agacé par cette attaque frontale contre Mitroglou, Eric di Meco a tenu à mettre les pendules à l'heure. Face à un Christophe Dugarry assassin avec l'attaquant, l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille a rappelé qu'il ne fallait pas aller trop vite en besogne concernant Kostas Mitroglou.
« Je ne suis pas fan de Mitroglou et je suis un fan de Valère Germain. Mais si on avait jugé Chris Waddle comme on juge Mitroglou, au bout de deux jours, on l'aurait noyé. Comment pouvez-vous juger ? Le point commun ? Chris, il lui a fallu six mois avant d'être bon, je l'ai vécu ! Et Raï, c'est pareil. Donc maintenant vous me faites rire. Il faut juste attendre. Dieu sait que je n'étais pas un partisan de Mitroglou, j'étais partisan de garder Gomis, voire de garder le petit Valère Germain titulaire. Mais une fois qu'il est là, laissez-lui au moins deux mois avant de le juger ! Un jour tu vas faire venir les mecs qui étaient là le premier jour où Chris Waddle est arrivé à l'OM. Le premier entraînement qu'il a fait, on s'est regardé, on s'est demandé qui Nanard nous avait fait venir. Il était violet, il devait avoir cinq kilos en trop, il était bouilli (...) Et JPP on l'appelait « J’en peux plus » à Marseille. Il a cassé le stade Jean-Pierre, donc laissez-le ! Je ne dis pas que c'est un aigle Mitroglou, mais de là à tirer des enseignements définitifs au bout de deux matchs, mais vous risquez de vous la manger les gars, s'il y a quinze buts », a prévenu, sur RMC, Eric di Meco, qui de son côté avait promis il y a quelques années de manger un rat si un jour Benjamin Mendy était en équipe de France.