Samedi après-midi, la Commanderie a été prise d’assaut par une centaine de supporters de l’OM avant le match contre Rennes.
Les événements ont véritablement choqué les joueurs de l’Olympique de Marseille, qui étaient alors en mise au vert à cinq heures du match face au Stade Rennais. Au vu de la gravité des incidents et tandis qu’Alvaro Gonzalez a été très légèrement blessé, la rencontre comptant pour la 21e journée de Ligue 1 a été reportée. De toute évidence, les manifestants présents sur place réclamaient le départ de Jacques-Henri Eyraud. Une idée partagée par Eric Di Meco, qui estime que le président de l’OM n’est pas à sa place et doit démissionner au plus vite. En revanche, le consultant de RMC ne cautionne aucune forme de violence et a tenu à le faire savoir, appelant les supporters de Marseille au calme.
« Le départ de Villas-Boas est surement lié à ce qu’il s’est passé samedi. Le coach de l’OM a eu peur comme beaucoup de salariés et de joueurs. Les dommages collatéraux sont sûrement le départ de l’entraîneur. A la fin de la saison, il y aura sûrement des départs de certains joueurs qui auraient pu rester. On serre les fesses pour terminer la saison proprement. Ça va être compliqué parce que lorsque le vent souffle ici, c’est dur. Tout ce que va faire le président Eyraud va être scruté. Il va avoir une pression continue des supporters. Quand j’appelle à son départ c’est parce que je sens qu’il n’est pas à sa place. Il n’aime pas la ville, le club, les supporters, les Marseillais que ce soit dans ses déclarations publiques ou privées. Je pense qu'il s'est pris au jeu, estime l'ancien international français. Ça a rendu fou des personnages beaucoup plus expérimentés que le président Eyraud. Lui découvre la médiatisation depuis qu’il est arrivé à l’OM. Ce ne serait pas le premier, ni le dernier. J'espère que les supporters vont se calmer pour terminer proprement la saison. Mais le travail est rude pour la saison prochaine » a analysé Eric Di Meco, lucide sur la situation de l’Olympique de Marseille et qui a bien conscience que la virulence des supporters n’aidera pas à arranger la situation et notamment à convaincre un entraîneur de renom de débarquer dans ce bourbier.