Racheté par Frank McCourt en 2016, l’Olympique de Marseille a considérablement augmenté ses dépenses pour son « Champions Project ».
Le problème, c’est que le club phocéen a attiré l’attention de l’UEFA. En effet, l’instance européenne soupçonne l’OM de ne pas respecter le fair-play financier. Désormais surveillé, le pensionnaire du Vélodrome devra donc limiter ses dépenses. Ou garantir de nouvelles recettes dans les mois à venir. Rien de très rassurant pour Eric Di Meco, préoccupé par les contraintes de tous les clubs français.
« C'est toujours inquiétant quand un club est observé de près par les instances européennes, a confié l’ancien Marseillais à RMC. Il y a une nouvelle règle avec ce fair-play financier qui est quand même contraignante pour les clubs et surtout pour les nouveaux investisseurs. Du coup, on est toujours un peu à la limite, surtout en France où les revenus ne sont pas si importants que ça. Il y a quand même une tolérance et du temps pour se remettre dans les clous. Et si l'enquête dit que l'OM est hors des clous, le club fera sûrement ce qu'il faut pour revenir dans les clous. »
La Ligue 1 sous pression
« Le problème du football français, c'est qu'il n'y a pas le droit à l'erreur sur le recrutement ou sur le standing des joueurs qu'on prend, ou sur le fait de ne pas surpayer les joueurs moyens. En fonction de ce qui se passera, il y aura l'intersaison qui obligera peut-être les dirigeants marseillais à vendre des garçons qui coûtent trop cher », a prévenu le consultant, qui craint de voir l’OM revoir ses ambitions à la baisse sur le marché des transferts.