Pour Didier Deschamps la vengeance est un plat qui se mange froid et le sélectionneur national l’a encore prouvé. Il y a quelques mois, José Anigo avait confié sur l’Equipe 21 que ses rapports avec Deschamps n’avait pas été fabuleux lorsque ce dernier entraînait l’OM, estimant que ce dernier s’accordait toutes les réussites et renvoyait aux autres les échecs. Une petite phrase qui n’a pas échappé à celui qui est désormais sélectionneur national et qui a répondu à distance à José Anigo.
« Aujourd’hui, la seule façon qu’il lui reste qu’on parle de lui, c’est qu’il parle de moi. J’en ai connu d’autres avant. Après sincèrement, il est ce qu’il est, il fait ce qu’il veut… Je ne crois pas que ça intéresse le monde du football ce qu’il pense et ce qu’il dit, a d’abord répondu Didier Deschamps, avant de revenir sur la fameuse affaire des banderoles apparues dans le Vélodrome et qui visaient très clairement celui qui entraînait alors l’Olympique de Marseille. Ce que je pensais, j’ai pu le vérifier par la suite. Et il le sait très bien lui aussi. Ce qui s'est passé dans les tribunes, ce n’est pas quelque chose qui est arrivé comme ça… Il y a eu des échanges téléphoniques entre certaines personnes pour avoir des banderoles. Ce n’est pas de la mythomanie.» 1 partout, la balle au centre, mais on n'est pas à la veille de voir ces deux-là retravailler dans le même club.