Alors que la finale de l'Europa League entre l'Olympique de Marseille et l'Atlético Madrid approche à grands pas, Lucas Ocampos a livré son ressenti avant le plus grand match de sa carrière.
Depuis vendredi soir, et son héroïque match nul à Guingamp lors de l'avant-dernière journée de Ligue 1 (3-3), le club phocéen a clairement la tête à Lyon. Tourné plus que jamais vers la finale de l'Europa League, qui l'opposera au grand Atlético de Simeone mercredi soir prochain au Groupama Stadium, le groupe olympien rêve bien entendu de soulever la deuxième Coupe d'Europe, 25 ans après avoir brandi la grande Ligue des Champions. Un objectif tout à fait réalisable selon Lucas Ocampos, qui souhaite boucler son joli parcours en C3, auréolé de quatre buts en 12 matchs, de la plus belle des manières.
« Nous sommes focalisés sur les petits détails susceptibles de nous donner l'avantage. On n'ignore rien du CV européen récent de notre adversaire, ses finales de Ligue des Champions. Nous allons jouer contre un club historique, mais je préfère profiter que stresser. On rêve d'être les premiers à rapporter l'autre coupe d'Europe. J'ai commencé à étudier Godin et Juanfran, car l'un des deux jouera dans ma zone. D'ici mercredi, je ne ferai pas de cauchemar avec Godin, mais j'espère que lui va en faire avec moi. À la fin, je me vois soulever la coupe. Ceux qui craignent que l'OM ne fasse pas le poids ? On ne les écoute pas. Il n'y avait déjà personne pour imaginer qu'on irait en finale. L'Atlético est une grande équipe, mais nous sommes allés aussi loin qu'eux. Il faut croire en nous. J'ai appris ce que signifie jouer collectivement. On retient surtout ma débauche d'énergie car je me suis adapté aux besoins de l'équipe. Les supporters apprécient que je marque avec n'importe quelle partie du corps. Si un but de la fesse nous fait gagner contre l'Atlético, tout le monde sera heureux », a balancé, dans les colonnes du JDD, l'attaquant argentin, qui se mettra donc minable, comme à son habitude, pour faire mentir les pronostics disant que l'OM n'a aucune chance contre l'équipe d'Antoine Griezmann. Le football français ne demande que ça...