Roberto De Zerbi ne veut pas paniquer après le nul de l'Olympique de Marseille face à la lanterne rouge de Ligue 1. Mais l'entraîneur italien fait face à ses premières critiques.
Les premiers matchs de l'OM en Championnat avaient enthousiasmé les supporters phocéens, et l'idée même de viser le titre de champion de France ne paraissait pas être exagéré à leurs yeux. Sauf que depuis deux matchs, et après la victoire spectaculaire à Lyon, le club de Pablo Longoria connaît son premier gros trou d'air. Alors que le PSG et Monaco pourraient prendre cinq points d'avance au classement en cas de victoire ce week-end, alors que ces deux clubs jouent l'Europe à l'inverse de l'OM, Roberto De Zerbi reste zen et prévient qu'il faut du temps avant de voir son équipe être à plein régime. Mais il n'empêche, le technicien italien de 45 ans fait face à ses premières critiques et pas que sur les réseaux sociaux. Sur le plateau de la chaîne L'Equipe, Hugo Guillemet estime que Roberto De Zerbi découvre un nouveau challenge à Marseille et qu'il va devoir adapter ses méthodes.
A l'OM, De Zerbi doit assumer ses ambitions
S'il n'assassine pas le coach italien de l'Olympique de Marseille, loin de là, le journaliste de L'Equipe estime que Roberto De Zerbi a fait ses preuves aux commandes d'équipes qui ne jouaient pas le podium, et qu'avec l'OM, il entre dans une nouvelle ère ce qui va l'obliger à faire évoluer sa méthode. « Il y a une énorme différence entre être à la tête de l’équipe surprise entre le sixième et la huitième place comme cela a été le cas avec Sassuolo et avec Brighton, où c’était un laboratoire en fait et réussir des coups pour finir entre six et huit au classement avec une équipe qui avait un budget pour finir quinzième et une équipe et être à la tête d’une équipe qui doit jouer les deux ou trois premières places et qui est forcément attendu comme l’un des matchs de la saison par ses adversaires.
Ça change absolument tout. Et à la tête de ces équipes-là, il faut des entraîneurs qui sachent faire des ajustements, comme sait le faire Guardiola, et comme ne le fait pas du tout De Zerbi. Il reste trop fidèle à son schéma et au plan de jeu. Là ça fait trois matchs que les adversaires font un pressing individuel sur son milieu de terrain et il va falloir trouver une solution à proposer à ses joueurs », fait remarquer Hugo Guillemet. Cela tombe bien, la trêve internationale va offrir deux semaines à Roberto De Zerbi pour relancer son équipe, l'OM reprenant le chemin de la compétition le dimanche 20 octobre avec un déplacement jamais simple à Montpellier.