Quelques jours après avoir perdu le Trophée des Champions face au PSG, les Marseillais ont subi une deuxième défaite de rang face à Nîmes.
Les temps sont durs du côté de la Canebière. Défaits mercredi soir par le Paris Saint-Germain lors du Trophée des Champions (1-2), les Olympiens avaient pour ambition de relever la tête avec la réception de Nîmes samedi après-midi pour le compte de la 20e journée de Ligue 1. Il n'en fut rien. Laborieux dans le jeu, l'OM s'est incliné (1-2) à domicile contre les Crocos. Un résultat inadmissible face à un relégable. Dominateurs en début de match, les Marseillais manquaient l'immanquable par deux fois : un penalty de Thauvin non cadré puis une occasion rêvée pour Benedetto. Mais c'est un autre joueur qui est la cible de nombreuses critiques après sa performance catastrophique : Dimitri Payet.
Parmi les observateurs ayant décrié l'international français, on retrouve Daniel Riolo, qui a remis en cause l'investissement physique du numéro 10 de l'OM. « Si on fait un 11 des mecs qui marchent plus qu’ils courent Payet est titu et capitaine tous les jours non ? (...) Ferhat ? Il joue tranquille dans cet OM... à la place de Payet ! Son Attitude auj ? Je dis même pas scandaleuse, je demande pourquoi ? Pourquoi t’es là mais tu veux pas jouer ?? Je comprends pas » a lancé le journaliste sur son compte Twitter. Régulièrement mis sur le banc par André Villas-Boas ces dernières semaines, le Français s'était montré plutôt performant lorsqu'on faisait appel à lui. Peu en vue face au PSG, il avait sauvé sa prestation grâce à un but en fin de match. Aligné d'entrée face à Nîmes, Payet a énormément déçu, semblant emprunté physiquement. Il est vrai que les statistiques affichées par le Réunionnais sont accablantes : le meneur de jeu marseillais n'a parcouru que 6,81 kilomètres, à 6km/h de moyenne. Pire encore, le joueur de 33 ans n'a réalisé que 5 sprints sur la totalité du match. Une chose est sûre, ce n'est pas avec ce genre de match que Dimitri Payet regagnera une place de titulaire indiscutable aux yeux d'André Villas-Boas.