Ciblé après l’élimination à Nice (4-1) en Coupe de France mercredi, Jorge Sampaoli n’accepte pas les critiques. Pour l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, les analyses de ses détracteurs ne valent pas grand-chose.
Les avis sont quasi unanimes après ce quart de finale de Coupe de France. Si l’Olympique de Marseille a lourdement chuté à Nice, c’est notamment à cause des choix de Jorge Sampaoli. L’entraîneur olympien a eu l’idée étrange d’aligner une défense à quatre centraux, dont William Saliba sur le côté droit. Résultat, l’habituel défenseur axial s’est retrouvé en difficulté. Tout comme le meneur de jeu Dimitri Payet sur le côté gauche. Mais mieux vaut éviter d’en parler à Jorge Sampaoli qui n’accorde que peu d’importance à ses détracteurs.
ne pense qu'au 3-5-1-1 de dimanche avec William Saliba en numéro 10 pour gêner la relance de Vincent Pajot
— Axel (@Axel_OM_) February 11, 2022
« Je ne regarde pas les critiques, ni les éloges, a répondu l’Argentin. Je ne suis qu'une personne qui travaille pour que l'équipe gagne le prochain match. La stratégie que je mets en place dépend de notre prochain adversaire. On essaie de prendre les meilleures décisions pour chaque match. Des fois, ça marche, d’autres non. On sait très bien que dans ce club, il faut gagner à tout prix et on ne se penche pas trop sur une analyse globale du jeu. Si on avait gagné ce match avec le même système, l’analyse aurait changé. »
« En deuxième mi-temps, on a changé de système. William Saliba est repassé dans l’axe et Valentin Rongier à droite et on a quand même encaissé deux buts. On a eu le même comportement dans d'autres matchs pour des résultats différents. C’est lié à l’efficacité dans les deux surfaces. Ça ne change pas mon envie d’essayer de gagner à chaque match. Quand on ne gagnera pas, on sait très bien qu’il y aura des critiques pour tout le monde. Sur ce match, tous les buts sont liés au fait qu’on ait mal joué. On a perdu le ballon. C’est une analyse trop facile d’avoir des critiques sur un résultat. Pour moi, l'analyse est bien plus profonde et réelle que les analyses typiques de café », a taclé Jorge Sampaoli avec mépris.