En très grosse difficulté, Valère Germain vit ses dernières semaines à l’Olympique de Marseille alors que son contrat expire en juin prochain.
Remplaçant durant les trois matchs dirigés par Jorge Sampaoli, l’attaquant de l’OM n’aura jamais été le grand attaquant espéré par tout un club. Pire, il a rapidement perdu sa place au profit de Kostas Mitroglou, puis de Dario Benedetto et maintenant d’Arkadiusz Milik. La faute à une grande pression, à ses entraîneurs successifs ou à une concurrence tout simplement trop rude ? Dans le podcast After Marseille sur RMC, Rolland Courbis a livré son analyse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien entraîneur de l’OM et de Montpellier n’a pas été tendre avec Valère Germain, trop timide et à la limite de la transparence selon lui.
« C’est gentil d’être gentil, mais… »
« Que Valère Germain ne soit pas extraordinaire… OK, surtout pas pour être un numéro 9 axial tout seul dans un 4-3-3. Mais qu’il puisse ne pas être utile pour être associé par exemple à un costaud Milik avec la malice de Germain, ses déplacements… Sincèrement, il y a des joueurs qui sont culottés, un peu trop. Il y en a d’autres qui sont timides, un peu trop. Pour moi, Germain rate une carrière correcte par timidité. Il est absent dans tout. Il ne gueule jamais, ne proteste jamais… C’est bien gentil d’être gentil mais il y a des limites ! Il est transparent » a lancé Rolland Courbis, pour qui le caractère trop timide de Valère Germain a joué en sa défaveur durant ses quatre ans passés à Marseille. Malgré tout, l’ancien Niçois aura toujours eu un comportement exemplaire, qu’il soit titulaire ou non, à défaut d’avoir été le grand attaquant de l’Olympique de Marseille. Reste maintenant à voir où rebondira Valère Germain, apprécié par Nantes ou encore Montpellier en Ligue 1.