Samedi, la révélation des écoutes téléphoniques de Jean-Pierre Bernès dans le cadre de l'enquête sur les transferts de l'OM entre juillet 2011 et octobre 2012 a beaucoup fait parler.
De nombreuses personnes du football français en ont pris pour leur grade. Des joueurs comme Yoann Gourcuff, jugé surpayé, ou André-Pierre Gignac, « un boulet » à Marseille. Mais pas que... En effet, certains agents, des concurrents à Bernès donc, n'ont pas dû apprécier les dires de leur collègue. Stéphane Courbis, fils de Rolland et agent de Steve Mandanda notamment, fait partie des cibles de Bernès. « Les chiens ne font pas des chats. C'est un drôle de personnage. Parce que le père a éduqué son fils comme ça, malheureusement, il y est pour rien le fils, il a vécu tout le temps dans cette atmosphère de voyous... Son père, il fréquente beaucoup les voyous de Marseille », peut-on lire dans les colonnes de L'Equipe.
Et Stéphane Courbis a tenu à répondre à son collègue et concurrent. « J’ai découvert dans L’Equipe, que selon M. Jean-Pierre Bernès, j’aurais grandi « dans une atmosphère de voyous ». Apparemment, M. Bernès connaît mieux que moi l’éducation que j’ai reçue, car je n’ai jamais eu cette impression, et n’ai jamais été traîné, pour ma part, devant la justice. Je propose donc à M. Bernès de lui laisser sa vision du football et ses préjugés qu’il alimente lors de ces écoutes. La justice fera son travail, de mon côté je continuerai à travailler sur la carrière de mes joueurs », a déclaré, sur son compte Twitter, l’agent, qui n'a donc pas du tout apprécié la déclaration de Jean-Pierre Bernès à son sujet.
— Stéphane Courbis (@SCSPORTM) 23 avril 2016