Une semaine avant le Classique prévu dimanche soir au Parc des Princes, André Villas-Boas avait déjà annoncé la couleur.
Pour l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, cette affiche a perdu de sa saveur à cause de la suprématie du Paris Saint-Germain. Un cador qu’il place dans « un autre championnat » par rapport aux autres pensionnaires de Ligue 1. On croirait presque que le Portugais a rendu les armes avant le début du combat. Rien à voir avec l’état d’esprit qui animait les coéquipiers de Basile Boli au début des années 90.
« C'est peut-être du passé, mais lorsque le calendrier tombait, il y avait deux dates à retenir : PSG-OM et OM-PSG, a confié l’ancien défenseur central de l’OM à La Provence. Mais c'était il y a presque trente ans maintenant. On avait une équipe pour cela. On allait faire la guerre ! Mais ce n'était pas très beau. » Avec ou sans la manière, seule la victoire compte dans ce choc selon Basile Boli, qui fait confiance à l’entraîneur olympien.
Un « miracle » d’AVB ?
« Dimanche, il ne faut pas se poser de questions et y aller avec les tripes, a-t-il annoncé. Je n'ai pas envie de trop parler, mais André Villas-Boas fait des miracles. Il bosse à un point que vous ne pouvez pas imaginer. » Et si l’ancien manager de Tottenham tentait un coup de bluff ? Déjà apprécié au Vélodrome, « AVB » serait définitivement adopté s’il revenait à Marseille avec un succès en terre ennemie.