Ce samedi soir, l'OM reçoit le RC Lens en Ligue 1 au Stade Vélodrome. Un match forcément particulier pour un joueur phocéen : Jonathan Clauss.
Arrivé à l'OM cet été en provenance du RC Lens, Jonathan Clauss devra faire abstraction du contexte pour donner le meilleur de lui-même ce samedi en Ligue 1. Car c'est bien au sein du club nordiste que Clauss a connu les moments les plus forts de sa carrière. La découverte du haut niveau sous les ordres de Franck Haise l'a même mené tout droit en équipe de France. Cet été, un autre coach a voulu profiter de son profil offensif et intelligent : Igor Tudor. Le nouvel entraineur de l'OM avait en effet une idée bien précise de l'équipe qu'il voulait mettre en place dès le départ de Jorge Sampaoli. De quoi convaincre Clauss de signer à Marseille et ce, sans parler avec le coach croate...
Clauss, comme une évidence avec Tudor
Avec un salaire brut autour de 230 000 € mensuels, après avoir consenti des efforts, le salaire de Jonathan Clauss lui sera restitué sous forme de primes soumises à la performance. #TeamOM | l'équipe pic.twitter.com/xeAb6g9g2o
— 𝐋𝐚 𝐌𝐢𝐧𝐮𝐭𝐞 𝐎𝐌 (@LaMinuteOM_) October 20, 2022
Lors d'un entretien accordé à La Voix du Nord, l'international français est revenu sur son arrivée à l'OM. Et c'est bien la philosophie de jeu prônée par Tudor qui l'a convaincu : « Stratégiquement, il y a des choses différentes, quelques détails aussi. Mon positionnement est un peu différent, mais les bases sont les mêmes. Il y a eu des évolutions. J’ai joué aussi à gauche ; le coach m’a demandé si ça ne me dérangeait pas, mais moi, je suis content si je suis sur le terrain. Il est très franc, très humain, très exigeant aussi. Il fait en sorte qu’on ne lâche jamais rien. Le haut niveau exige ça. Je n’avais pas parlé avec lui avant de signer, juste avec le président, mais je n’en avais pas spécialement besoin ». Un aveu fort de la part de Jonathan Clauss, au niveau des attentes placées en lui depuis son transfert à l'Olympique de Marseille en juillet dernier. Ce samedi, il retrouvera ses anciens coéquipiers du RC Lens, troisièmes, bien décidés à lui donner du fil à retordre. A lui de prouver qu'il a fait le bon choix en relevant le challenge phocéen.