Après trois années du côté de Villarreal, Alvaro Gonzalez a décidé de donner un nouveau souffle à sa carrière en rejoignant l’Olympique de Marseille.
Un choix qui a pu étonner certains, sachant que le défenseur central a quitté la Liga, l’un des meilleurs championnats au monde, pour signer dans un club en difficulté, et absent des Coupes d’Europe. Mais au final, le joueur de 29 ans a probablement fait le bon choix. Venu pour compenser les départs estivaux, comme ceux de Rami ou de Rolando, Gonzalez est en train de s’imposer en charnière centrale aux côtés de Boubacar Kamara. Sur les terrains de Ligue 1, il affiche tout son caractère, son expérience et son sens tactique. Des qualités repérées par Andoni Zubizarreta, comme l’avoue le joueur prêté.
« Le mercato ? À la base, je n’avais pas en tête de quitter Villarreal. Je m’y sentais bien, j’allais devenir capitaine. Mais j’avais besoin d’évoluer, dans ma vie et ma carrière. C’était le bon moment de sortir de cette "zone de confort". Et quoi de mieux qu’une terre de football comme Marseille pour vivre une nouvelle aventure ? Andoni me connaissait bien. Sur le terrain, je ne suis plus le même et je peux devenir insupportable. Je dois marquer mon territoire. C’est sûrement ce que l’on a pu voir lors des trois premiers matchs que j’ai joués. Le Vélodrome ? On ne célèbre pas que les buts. Cette manière de valoriser aussi bien les gestes défensifs qu’offensifs, c’est important et ça donne encore plus de confiance. La L1 ? Ce qui m’a le plus surpris, c’est la passion pour le football que j’ai vue dans les stades. J’ai connu deux matchs au Vélodrome. Le dernier contre St-Etienne est sûrement la plus belle ambiance que j’ai connue dans un stade », a détaillé, sur RMC, Alvaro Gonzalez, qui espère confirmer ses bonnes impressions sur la pelouse de Monaco dimanche soir prochain.