Une série de deux victoires, et c’est tout l’Olympique de Marseille qui souffle et commence même à regarder un peu plus haut au classement.
C’est possible, d’autant qu’à part le PSG et Lille, personne ne tient un rythme époustouflant devant. Néanmoins, la tempête a été vive, et elle n’est peut-être pas finie. En attendant, Rudi Garcia ressort un peu la tête de l’eau, grâce notamment à deux points essentiels selon Le Phocéen. Pour le média provençal, le fait d’avoir signé une prolongation de contrat juste avant que tout ne s’écroule a beaucoup joué, tout comme le fait que les cadors du vestiaire ne l’ont pas lâché malgré les mauvais résultats.
« Soyons lucides : ce qui a sauvé Rudi Garcia en premier lieu, c'est avant tout sa récente prolongation. Mais ne soyons pas obtus non plus, car d'autres facteurs entrent en jeu, et on ne peut pas fermer les yeux là-dessus. Tout néophyte qu'il soit, Jacques-Henri Eyraud a peut-être aussi fait le constat tout simple qu'un changement de coach à l'arrache ne garantissait en rien un retour des résultats, et l'histoire de l'OM n'a cessé de le prouver. De plus, aucune solution miracle ne s'imposait. Autre argument essentiel dans ce type de situation : le positionnement des joueurs et notamment des cadres. En cas de "lâchage" du coach, la sanction est irrévocable. Constatant que ce n'était pas forcément le cas, JHE n'a pas jugé nécessaire d'actionner le levier du choc psychologique », a livré Le Phocéen, pour qui le vestiaire aura au moins le mérite d’être resté solidaire de son entraineur. Et ce malgré quelques fuites faisant notamment état du vif mécontentement de certains remplaçants. Mais les cadres et les gros salaires du club ont choisi, et Rudi Garcia est désormais bien parti pour au moins terminer la saison.