Coupable d’avoir répondu aux provocations en donnant un coup de pied à un supporter marseillais il y a une semaine de cela lors du déplacement à Guimaraes, Patrice Evra en saura plus ce vendredi lors de l’entretien prévu avec Jacques-Henri Eyraud.
Le président olympien, de retour des Etats-Unis, a pour le moment tout l’éventail des sanctions disciplinaires à sa disposition, de la sanction interne, sportive ou financière, au licenciement pour faute grave. Cette dernière décision ne devrait toutefois pas intervenir officiellement ce vendredi en raison du droit du travail qui s’applique bien évidemment, et demande la saisie du dossier par la commission juridique de la LFP, et ne peut démarrer qu’à la réception de la lettre recommandée de licenciement par le joueur.
Patrice Evra, qui peut venir à ce rendez-vous accompagné d’un avocat, pourrait tout simplement accepter une séparation à l’amiable. Cela permettrait à l’OM de se défaire d’un cas embarrassant sans suites juridiques éventuelles, tandis que le joueur, qui n’a plus d’avenir à l’OM, sportivement également, pourrait ainsi se libérer et continuer sa carrière ailleurs. Reste que le club provençal pourrait être accusé d’un manque de fermeté, surtout si, dans la négociation à l’amiable, Patrice Evra parvenait à récupérer la moitié de son salaire restant, comme c’est parfois le cas dans des situations similaires. En tout cas, sauf accord total sur un départ à l’amiable, l’OM n’a pas prévu de communiquer sans l’aval juridique de la LFP, qui pourrait donc repousser l'officialisation de la décision de quelques jours.