Il y a deux semaines, le Vélodrome s'était mis en mode « fureur » après l'invraisemblable déroute de l'Olympique de Marseille face à Lorient. Et sans l'intervention des CRS en plein match, et à la sortie du Vélodrome, de sérieux incidents auraient pu éclater. Même s'il était à l'abri dans les vestiaires du stade marseillais, Rolando a reconnu dans L'Equipe qu'il avait réellement eu peur, non pas pour lui, mais pour sa famille. Mais le défenseur portugais admet que les supporters de l'OM avaient de légitimes raisons d'être furieux après ce nouveau match catastrophique au Vélodrome.
« Cet OM-Rennes n’est pas le plus ahurissant des matches de ma carrière, mais il fait partie de mon top 3. Contre un cador européen, ok, mais Rennes, on doit être au-dessus d’eux, ce n’est pas normal. Si j’avais des craintes pour sortir du Vélodrome ? J’avais peur pour ma famille, pas pour moi. Ma femme et mes deux garçons (5 et 7 ans) étaient en tribunes. Quand ils m’ont appelé pour me dire qu’ils étaient à la maison, j’étais soulagé, j’ai pris ma douche, tranquillement. J’avais besoin de réfléchir. À chaud, un joueur peut disjoncter, comme sur le terrain. Et je comprends la frustration du fan qui paie sa place », a confié, dans L’Equipe, Rolando, qui en a pourtant déjà vu d’autres, notamment lorsqu’il jouait à Porto.